DIG/ Selon l’Hebdomadaire Moutouki, près de 6 milliards de FCFA appartenant à la société Satram auraient été saisis auprès de 3 établissements bancaires de la place (BGD, Orabank et UGB) dans la période des mois d’Octobre, Novembre et Décembre 2017.
Cette saisie serait le résultat des procédures initiées par plusieurs entreprises à l’instar de la Société civile immobilière florine (SCIF), la Société gabonaise d’intérim (SGI), le Cabinet d’expertise et d’assistance Ngoma et Fils Cean et des personnalités nommées Mambou Mbougou Herman Patrick et Ondo Methogo Emmanuel.
Pour le compte de la Société civile immobilière florine ‘’ SCIF’’ (38 090 613 FCFA saisis) ; en faveur du Cabinet d’expertise et Assistance Ngoma et Fils Cean (129 695 180 FCFA saisis) ; Société gabonaise d’Intérim ‘’SGI’’ (154 496 982 FCFA) ; Mbambou Mbougou Herman Patrick (3 882 879 FCFA) et Ondo Methogo Emmanuel (2 634 545 444 FCFA).
Aussi selon la même source, des centaines milliers d’euros auraient été récupérés auprès de Total Gabon (un client de Satram) sur les factures de Satram et d’autres clients.
Dans la même opération de saisie, le Directeur des affaires financières affirme qu’un huissier de justice chargé du recouvrement aurait pris une somme de 1,4 milliards de FCFA auprès d’un autre client de Satram, le 29 Décembre 2017, précise l’Hebdomadaire.
Ainsi face à toutes ces révélations « scandaleuses », les employés de Satram, qui enregistrent déjà 9 mois sans salaires, ont décidé d’engager des actions judiciaires. Car ils s’offusquent du non-paiement de leurs salaires depuis des mois au regard des montants saisis appartenant à Satram et Egca SA.
D.B.M
