DIG/ Selon les dernières statistiques publiĂ©es lors des AssemblĂ©es annuelles de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD) Ă Ahmedabad en Inde, l’Afrique a maintenu, en 2016 sa position de deuxième rĂ©gion en matière de croissance rapide derrière l’Asie du Sud.
Le rapport prĂ©cise que le continent a enregistrĂ© en moyenne une croissance du PIB estimĂ©e Ă 2,2% en 2016, comparativement Ă une progression de 7,1 % enregistrĂ©e par l’Inde. Les Ă©conomies dĂ©veloppĂ©es ayant atteint une Ă©volution moyenne de 2%.
Le document prédit également que la croissance des économies africaines devrait en moyenne progresser de 3,4% en 2017 et de 4,3% en 2018, principalement grâce à la demande intérieure et aux niveaux d’activité de certaines nations, en particulier celles de l’Afrique de l’Est.
« Bien que les ressources naturelles et les matières premières soient encore des facteurs majeurs, leur importance a diminué alors que les facteurs domestiques, y compris la demande de consommation, ont pris un rôle important.», a expliqué Charles Boamah, vice-président de la BAD.
Par sous-rĂ©gion, c’est l’Afrique de l’Est qui mène le bal avec une moyenne de croissance du PIB rĂ©el de 5,3%, portĂ©e par une forte performance de l’Ethiopie, la Tanzanie ainsi que Djibouti.
S’ensuit l’Afrique du Nord, avec une moyenne de 3,3%, grâce à la reprise de l’activité économique en Egypte (4,3%) et en Algérie (3,5%), malgré les incertitudes politiques persistantes, souligne l’institution financière multinationale.
Plus bas, sur la carte du continent, l’Afrique australe a enregistrĂ© une moyenne de 1,1%, en raison de la mauvaise performance de l’Afrique du Sud et de l’Angola.
En Afrique centrale, les performances Ă©conomiques de la RĂ©publique centrafricaine et de SĂŁo TomĂ©-et-PrĂncipe qui se sont nettement amĂ©liorĂ©es n’ont pu rĂ©sister Ă la chute des prix mondiaux du pĂ©trole qui a frappĂ© la plupart des pays de la zone. La sous-rĂ©gion a enregistrĂ© une progression de 0,8%, une performance meilleure que celle de l’Afrique de l’ouest.
En dĂ©pit des bonnes performances de la CĂ´te d’Ivoire, du SĂ©nĂ©gal et d’autres pays de l’UEMOA, le taux de croissance moyen de la sous-rĂ©gion est tombĂ© Ă 0,4%, principalement en raison de la rĂ©cession nigĂ©riane.
Le Nigeria et l’Afrique du Sud reprĂ©sentent la part la plus importante du PIB global de l’Afrique avec respectivement 29% et 19%, souligne le rapport.
(Source : Ecofin)