Brice Laccruche Alihanga veut faire du chantage à Noureddin Bongo pour sortir de prison

DIG/ Incarcéré depuis le 13 décembre 2019 dans une minuscule cellule de 9 m2 à la prison centrale de Libreville, Brice Laccruche Alihanga voudrait-il se servir de sa parfaite connaissance des affaires de la famille présidentielle pour négocier une sortie rapide de prison ?

Selon les révélations de La lettre du continent dans sa dernière livraison, à la fin du mois de décembre, plusieurs avocats de l’ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo auraient conféré à Paris avec quelques pénalistes français engagés auprès d’opposants africains, parmi lesquels le Franco-Américain Dominique Inchauspé, avocat du colonel congolais Jean-Claude Mbango et de l’oligarque camerounais Yves-Michel Fotso.

Objet des réunions : étudier la faisabilité de procédures ciblant plusieurs sociétés appartenant au nouveau coordinateur général à la présidence, Noureddin Bongo, rapporte le média confidentiel bien introduit au Palais du bord de mer.

Le fils ainé d’Ali Bongo gérerait, en effet, un family office enregistré à Dubaï  ainsi que plusieurs sociétés gabonaises, parmi lesquelles Media Volontaires, domicilié chez Ecobank Gabon, et dont le Coactionnaire est Abdoul Oceni Ossa, fils d’Ismaël Oceni Ossa, imam de la mosquée Hassan II de Libreville.

Avant d’être associé à l’opération anti-corruption Scorpion qui a abouti à l’arrestation de Laccruche, Noureddin Bongo a longtemps été très proche de l’ex-directeur de cabinet de son père, et même associé à la gestion de nombreux dossiers.

Proximité* Régulièrement, et ce jusqu’à la fin de l’année dernière, Brice Laccruche recevait ses interlocuteurs, en particulier les industriels étrangers, en présence du fils du président.

Cette proximité, tant professionnelle que privée, aurait assuré à Laccruche une connaissance détaillée des affaires de Noureddin Bongo, sur le plan financier mais également personnel. Une connaissance qu’il semble désormais vouloir transformer en un jeton de sortie de prison.

Durant tous ses interrogatoires avec les gendarmes de la Direction générale des recherches (DGR), Brice Laccruche n’a cessé d’expliquer combien son action était coordonnée avec la famille présidentielle, détaillant par exemple son rôle dans la gestion du compte personnel d’Ali Bongo à la BGFIBank.

(Source : La Lettre du Continent)

 

 

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