Bruno Ben Moubamba « dézingue » Okologo, Mapessi et Oyima

DIG/ Fidèle à sa posture autoproclamée de ministre dénonciateur des errements d’anciens et futurs dans la gestion des crédits alloués au ministère de l’Habitat, le Vice-Premier ministre a ajouté une nouvelle couche à sa réputation bien trempée en s’attaquant directement à ses collaborateurs, rompant les codes de la bienséance administrative.

Sur sa page  » Facebook « , le nouveau contempteur du pouvoir actuel n’a pas trouvé les mots assez forts pour qualifier le directeur général de la Société national du Logement social  » d’escroc notoire« , l’accusant d’être à l’origine du détournement de près de 55 milliards de francs dans le cadre du projet de lotissement de 2049 maisons dans la zone de Bikélé.

Selon des sources bien informées, le ‘VPM » aurait eu finalement la  » tête » du dégé de la SNLS dont il a réussi à obtenir la suspension, le 10 mars dernier,  au prix, dit-on, d’une pression sur le Conseil d’administration et des convocations à répétions à la direction générale des Recherches (DGR).

 » Il est normal que le Directeur général réponde des dérives constatées autour de la SNLS à moins que ses « soutiens » ne soient plus forts que la justice. Le Chef de l’Etat et le Premier Ministre ne m’ont pas nommé pour fermer les yeux sur la corruption à l’Habitat. Pour exemple, des particuliers ont payé entièrement leurs maisons à Bikélé, mais n’ont jamais pu les occuper en raison d’un problème probable de malversations financières. En effet, les projets de lotissements de 2049 maisons ont été financés grâce à l’accompagnement de banques pour plus de 55 milliards de francs. Pourtant, jusqu’à présent ces projets ne sont toujours pas achevés. Le responsable doit expliquer ces échecs alors que les banques ont financé les logements de Bikélé et que les populations les ont payés« , s’est justifié Bruno Ben Moubamba.

Concernant, le DG de la SNI, Juste Valère Okologo, la tâche paraît plus ardu pour le nouveau  » Zoro » de l’Habitat dont il reconnaît la puissance de son réseau relationnel.

 » Premièrement, je n’ai pas démis Monsieur Juste Valère Okologho de ses fonctions. Seul le Président de la République peut le faire. Je l’ai simplement suspendu. Il se croit au-dessus de la loi. Mais la loi est de mon côté. Je viens de vous le montrer. Maintenant, peut-être il y a des gens au-dessus de la loi dans ce pays. Mais je crois savoir que même le président de la République n’est pas au-dessus de la loi. S’il y a certains qui s’estiment être au-dessus de la réglementation, nous en prenons acte« , a martelé le VPM.

La 2e personnalité du gouvernement s’est également attaqué à la « Tour Oyima » dont il réclame des explications concernant les 7 milliards de francs des réservataires de logements du programme des 3808 maisons de la SNI.

 » Le 2 décembre 2016, le Premier Ministre a instruit le Ministre en charge de l’Habitat de régler le différend qui oppose la SNI à la BGFI Bank sur le programme des 3808 logementsLe Premier ministre m’a dit que la SNI et la BGFIBank doivent trouver un arrangement à l’amiable parce que la BGFIBank a tout simplement dépensé les 7 milliards de francs des réservataires de ces logements. Ils ont dépensé l’argent. Soit disant qu’ils ont des difficultés, que l’Etat leur doit de l’argent. Ils sont allés se servir dans l’argent des réservataires. Ceux qui ont payé les 4 000 logements ont mis 7 milliards de francs à la BGFI. La BGFI a pris l’argent et l’a dépensé et désormais refuse de répondre aux convocations du Vice-premier ministre. Monsieur Oyima refuse de venir aux convocations, ses adjoints non plus. Parce que c’est le VPM, parce que eux ils sont un Etat dans l’Etat. Et bien cela démontre qu’il y a des gens qui ne respectent pas les règles dans le pays« ,  a fustigé le président de l’ACR.

 

 

 

 

 

 

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La Redaction

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