DIG/ Plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre dans le monde, la décision des Etats-Unis d’Amérique de se retirer de l’accord de Paris sur les changements climatiques, n’a pas découragé les pays africains à respecter leurs engagements planétaires.
Créée en 1985 par le Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour renforcer la coopération entre les gouvernements africains, la 16e Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE) se tiendra, bel et bien, à l’Hôtel Radisson Blu à Libreville du 12 au 16 juin 2017.
A cette occasion, les ministres et experts pourront se préparer dans la perspective de la 13ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification qui se tiendra en Chine en septembre 2017, ainsi que de la 23ème session de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui aura lieu en décembre prochain,à Bonn en Allemagne.
Les ministres pourront également faire le point sur la mise en œuvre de l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique et de l’Initiative pour l’adaptation en Afrique ainsi que sur les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
La 16ème session de la Conférence se penchera sur les principales questions qui seront examinées à la 3ème Assemblée des Nations Unies pour l’environnement,dont le thème est « Vers un monde sans pollution », afin de s’accorder sur la position commune africaine. Celle-ci se tiendra, en octobre 2017 à Nairobi au Kenya.
Le Gabon y est doublement concerné aussi bien en sa qualité de vice-président de l’Assemblée pour le compte de l’Afrique, que celui de détenteur des mandats du Comité des chefs d’Etats et/ou de gouvernements sur les changements climatiques (CAHOSCC).
Sous la présidence gabonaise, les ministres et experts étudieront la suite à donner aux décisions adoptées à la 15ème session et à la 6ème session extraordinaire de la CMAE ainsi que d’autres questions nouvelles présentant un intérêt pour la région.
Enfin, les ministres adopteront une déclaration, une série de décisions et des messages clefs établis à la lumière des travaux menés au titre des différents points de l’ordre du jour.
