Christian Patrichi Tanasa veut jouer la « carte Ngoubou » pour se tirer d’affaire

DIG/ Soupçonné de détournement de fonds publics, de corruption et de blanchiment des capitaux, les avocats de l’ancien directeur général de la GOC, Christian Patrichi Tanasa, placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville depuis le 28 novembre 2019, ont annoncé, le 9 janvier 2020, lors d’une conférence de presse, avoir saisi le groupe de travail de l’Onu via ses avocats.

Anges Kevin Nzigou, Jean Paul Moumbembe et leurs confrères Dominique Inchauspé, Calvin Job et Richard Sedillot, venus de France, ont motivé leur démarche par les violations du Code procédure pénale dont, disent-ils, est victime leur client, depuis son interpellation jusqu’à son incarcération à la prison centrale de Libreville.

Ces derniers dénoncent, entre autres, le fait que leur client ait été «placé en détention sans que ses conseils n’aient eu accès aux pièces de procédure ayant justifié les prétendues charges existantes contre lui». Mais également des perquisitions et saisies opérées à son, sans que les biens saisis n’aient été transmis aux juges.

Similitude* Pour mémoire, lors de son incarcération, l’ex-ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou avait saisi le groupe de travail onusien pour plusieurs motifs de violation de ses droits.

Dans un avis rendu le 21 juin 2018, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention avait pris fait et cause pour l’ancien membre du gouvernement, placé en détention préventive à la prison centrale de Libreville du 12 janvier 2017 au 5 octobre 2018 pour des soupçons de détournement de deniers publics.

Le groupe de travail onusien avait exhorté le gouvernement gabonais à « libérer immédiatement » le détenu et à lui accorder « le droit d’obtenir réparation sous la forme d’une indemnisation » tout en lui assurant « des soins médicaux appropriés et nécessaires ».

 

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La Redaction

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