Conditions générales de Travail au Gabon : Les opérateurs économiques de Nkok sensibilisés

DIG/ Le directeur général adjoint du Travail, par ailleurs Inspecteur principal en la matière, Henri Nkoulou Ondo et une équipe d’inspecteurs de Travail ont sensibilisé le jeudi 8 août 2019, les responsables des ressources humaines, les délégués syndicaux et les opérateurs économiques installés dans la zone économique spéciale de Nkok sur les conditions générales de Travail au Gabon et leur application.

Pour éviter le piège de la stigmatisation stérile qui voudrait laisser penser que le séminaire du jour a été inspiré par quelques faits en amont, le directeur général adjoint du Travail a tenu à préciser que « la ZESK n’est pas le seul endroit où l’on peut constater des infractions liées aux conditions de travail ».

« Si nous sommes venus ici, c’est parce que la zone est quelque peu retirée et elle ne dispose pas de structures sur place pour faire ce genre de communications vis-à-vis des opérateurs et des travailleurs. Nous y sommes pour qu’ils sachent que, d’une manière ou d’une autre, nous tenons en compte tout ce qui peut se passer dans cette zone économique. Les violations remarquées à Nkok sont les mêmes qu’on trouve un peu partout en matière de sécurité et de santé. Il n’y a aucun problème spécifique à la ZESK » a indiqué Henri Nkoulou Ondo.

Depuis quelques mois, des bruits courent selon lesquels les opérateurs asiatiques installés dans la ZESK brilleraient par des abus de toutes sortes.

Des affirmations gratuites qui ont été démenties après quelques missions d’enquête sur place.

A ce sujet l’administrateur général de la ZESK, Igor Simard a tenu à rassurer l’ensemble de ses interlocuteurs.

« Nous sommes conscients qu’il y a des efforts à faire tant au niveau de Nkok qu’au niveau national. Si nous acceptons d’abriter ce genre de séminaire, c’est parce que nous n’avons rien à cacher et souhaitons améliorer la marche des choses. Les opérateurs qui exercent chez nous sont pour la plupart ressortissants des pays qui n’ont pas la même tradition que nous. Nos efforts vont dans le sens de leur donner des outils afin de se mettre en phase avec la législation gabonaise en matière de Travail », a-t-il indiqué.

Le directeur général adjoint du Travail a indiqué que son équipe repassera dans un peu plus d’un mois pour évaluer les opérateurs sur leur capacité à appliquer la législation gabonaise en matière de Travail.

D.Y

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Redaction

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