Crime économique : Alain-Paul Ndjoubi Ossamy fixé sur son sort ce mardi 24 juillet

DIG/ A l’issue des réquisitions du procureur général et des plaidoiries des avocats devant la Cour criminelle spéciale (CCS) qui le juge depuis le 17 juillet 2018 en compagnie de Jean-Bernard Ngalibika (délit de corruption passive), l’ancien directeur général des Douanes et Droits indirects devrait être fixé sur son sort ce mardi 24 juillet 2018.

Accusé de crime économique, il est reproché à Alain-Paul Ndjoubi Ossamy d’avoir détourné des deniers publics d’une valeur de 100 millions de francs versés par la société EGCA-Satram en guise d’avance sur une amende consécutive à une pénalité (Article 141 du Code pénal).

L’ex-patron des Douanes avait expliqué devant la juge Paulette Ayo Akolly avoir utilisé cet argent pour les besoins de fonctionnement des services de son administration et pour le financement de certaines missions, arguant pour sa défense, que cet argent, perçu au titre de paiement partiel d’une amende infligée à la société EGCA-Satram ne constitue pas des deniers publics mais plutôt des recettes accidentelles.

Selon la Cour criminelle spéciale (CCS), Alain-Paul Ndjoubi Ossamy a déjà remboursé à l’Etat 84 millions de francs. Si on ajoute  les 16 millions de francs trouvés dans les caisses de la Douane, ça fait bien les 100 millions de francs querellés.

« Mon client a remboursé cet argent non pas parce qu’il se sent coupable, mais pour montrer sa bonne foi dans cette affaire« , a expliqué Me Gey Charles, l’un des avocats de l’accusé.

 

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La Redaction

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