Déclaration de biens : Julien Nkoghé Békalé montre l’exemple

DIG / Comme il l’avais promis la semaine dernière, le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghé Békalé s’est rendu, mardi 19 novembre 2019, à la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) pour y déposer sa déclaration de biens, conformément à la campagne de lutte contre enrichissement illicite et la corruption, lancée, la semaine dernière.

« En tant que premier responsable de l’administration gabonaise, j’avais promis que je me plierai à cette obligation et c’est ce que je suis venu faire aujourd’hui après le lancement la semaine dernière de la campagne de sensibilisation sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. J’avais annoncé que moi-même et mon gouvernement nous viendrions montrer l’exemple », a indiqué Julien Nkoghé Békalé.

Le Chef du gouvernement gabonais a saisi cette occasion pour inviter tous les responsables administratifs, toute la classe politique, les dépositaires de l’autorité de l’Etat, à venir faire leur déclaration de biens.

« C’est une obligation légale et je pense que tout bon citoyen a l’obligation de rendre compte au peuple gabonais que nous servons sur ce que nous nous avons et ce que nous faisons », a conseillé Julien Nkoghé Bekalé.

La déclaration de biens est une obligation pour tout dépositaire de l’autorité de l’Etat. Sauf que depuis la création de la CNLCEI, l’institution peine à se faire entendre.

Le 10 juillet 2019, le Gabon a été classé parmi les trois pays les plus corrompus du continent, d’après une enquête réalisée entre septembre 2016 et septembre 2018 par Afrobaromètre dans 35 pays africains et publiée par l’ONG Transparency International.

D’après les auteurs de ce rapport, la police, les parlementaires, les membres du gouvernement et le personnel judiciaire seraient les plus corrompus.

DY

 

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La Redaction

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