Dette extérieure : Le Gabon accumule 121 milliards de francs d’arriérés à fin mai 2021

DIG/ Selon les services du Fonds monétaire international, à fin mai 2021, le Gabon accumule un stock d’arriérés extérieurs de 98,03 milliards de francs CFA (182.1 millions de dollars américains), y-compris 23,8 milliards de francs CFA (44,2 millions de dollars américains) vis-à-vis organismes publics et créanciers privés assurés auprès des sociétés de pays-membres du Club de Paris et de la Chine. Soit un total de 121 milliards de francs.

« La stratégie du Gouvernement pour l’apurement des arriérés extérieurs existants consiste à se concentrer principalement sur la dette multilatérale, la dette bilatérale, les engagements commerciaux assurés et la recherche d’accords avec d’autres créanciers avant la réunion du Conseil d’administration du FMI », indique le Fonds.

Le gouvernement s’est engagé à apurer les arriérés vis-à-vis des multilatéraux de la façon suivante :

1/ Autriche : 6,83 milliards de francs CFA (12,69 millions de dollars américains) ;

2/ France : 11,9 milliards de francs CFA (22,11 millions de dollars américains) ; 

3/ Israël : 2,23 milliards de francs CFA (4,13 millions de dollars EU) ; 

4/ Espagne 0,09 milliards de FCFA (0.17 millions de dollars EU).

« Concernant les autres arriérés commerciaux vis -à-vis de l’AFREXIMBANK (7,52 milliards de francs CFA ou 13,97 millions de dollars américains), et commercial non assuré vis-à-vis de la France de 0,7 milliard de francs CFA (1,24 millions de dollars américains), de l’Autriche de 8,71 milliards de francs CFA (16,18 millions de dollars US) et du Maroc de 1,01 milliard de francs CFA (1,87 million de dollars américains), nous avons contacté les créanciers individuellement pour obtenir de leur part un accord de non-objection.

La même communication a été faite avec la Chine, envers qui notre dette bilatérale est d’environ 34,01 milliards de francs CFA (63,17 millions de dollars américains). Nous nous engageons également à apurer les arriérés extérieurs existants envers la Banque africaine de développement (BAD), la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et la Banque islamique de développement (BID), les arriérés des assurances commerciales et à régler les arriérés bilatéraux avant l’approbation du programme par le Conseil d’Administration du FMI », souligne le gouvernement.

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La Redaction

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