Dettes fictives : De hautes personnalités impliquées

DIG/ La découverte de près de 300 milliards de francs de dettes fictives par la Task Force sur la dette intérieure pourrait déclencher un véritable Tsunami emportant de hautes personnalités et hommes d’affaires ayant pignon sur rue.

Selon plusieurs indiscrétions, des responsables actuellement en poste, des ex-directeurs généraux et anciens ministres pourraient être impliqués de près ou de loin dans ce vaste scandale financier, qui intéresse déjà le Fonds monétaire international (FMI).

D’après les confidences du média Africa Intelligence, une conférence de presse serait même prévue dans les prochains jours afin de dévoiler les vrais chiffres issus des audits menés séparément par les cabinets Ernst & Young, et PricewaterhauseCoopers (PwC).

Mais dans l’opinion nationale, c’est davantage la liste des entreprises fraudeuses et des responsables administratifs ayant validé ces fausses créances qui est attendue avec une certaine impatience.

Avec l’espoir de les traduire devant les juridictions compétentes pour crime économique, détournements de fonds, complicité, corruption, faux et usage de faux…

Surtout que la Task Force sur la dette intérieure, instaurée le 20 juin 2020, n’est pas seulement composée de hauts-fonctionnaires du ministère de l’Economie et du Budget. Mais également de magistrats du parquet de Libreville et des agents judiciaires de l’Etat.

Pour rappel, les principales irrégularités découvertes dans ces dettes fictives sont, entre autres : la passation de marchés non conforme (+de 90% des marchés étaient passés en gré à gré – l’Etat a été engagé par des personnes qui n’ont pas autorité à le faire) ;  des surfacturations évidentes ; des travaux non effectués, et des fraudes fiscale (impôts) et sociale (cnss-Cnamgs).

 

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La Redaction

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