Le Gabon obtient 11 milliards de francs pour préserver sa forêt

DIG/ Le gouvernement représenté par le ministre en charge du Développement durable Régis Immongault et le président de l’Initiative pour les forêts d’Afrique centrale (Cafi) Vidar Helgesen ont signé le mardi 27 juin 2017, une convention d’un montant de 18 millions de dollars américains (11 milliards de francs) pour protéger les forêts du pays et accélérer la lutte contre les changements climatiques.

Cet important financement du Cafi permettra de soutenir le pays autour de trois objectifs ambitieux : un Plan national d’affectation du territoire, un système d’observation des forêts et des ressources naturelles et la mise en œuvre d’une gouvernance forestière renforcée.

«  Cet accord est un grand pas en avant. Le Gabon s’engage à prendre des mesures qui, une fois mises en œuvre, préserveront 98% de ses forêts. Le Cafi est fière de soutenir ce plan ambitieux mais pragmatique qui vise à faire en sorte que l’économie d’un pays à revenu moyen grandisse tout en préservant son inestimable capital naturel, pour les Gabonais et pour le monde entier », a déclaré Vidar Helgesen, le ministre norvégien du Climat et de l’Environnement, et président en exercice du Cafi.

Engagements* A travers cet appui financier, le Gabon surveillera les activités et les résultats grâce à un système d’observation des forêts et des ressources naturelles qui aidera à estimer les stocks de carbone, à mieux comprendre les activités économiques dans les forêts et à réagir rapidement si une déforestation imprévue est observée.

L’observation terrestre complétera l’observation satellitaire, qui n’est pas aisée dans l’un des pays les plus nuageux de la planète bien que le Gabon soit déjà à l’avant-poste de tels systèmes dans la région.

«  L’engagement des pays donateurs du Cafi à soutenir la politique de développement durable du Gabon constitue une marque de reconnaissance des efforts consentis depuis plusieurs années par notre gouvernement en optimisant notre modèle de développement tout en préservant les écosystèmes et la biodiversité. Cet accord réaffirme encore une fois notre totale adhésion à l’Accord de Paris pour lequel l’Afrique doit maintenir ses engagements en dépit des positions des autres », a souligné le ministre Immongault.

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La Redaction

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