La Goc cède 80 % du permis de la Remboué au canadien Touchstone Oil & Gas

DIG/ Le directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC), Arnaud Calixte Engandji-Alandji et le directeur général de la société canadienne Touchstone Oil & Gas (TOG), Ian Horswill ont signé le jeudi 15 février 2018 à Libreville, un accord de cession des intérêts pétroliers dans le permis de la Remboué II.

« En cédant 80% des parts du permis de la Remboué II à TOG, la GOC met en œuvre sa stratégie qui consiste à sortir progressivement des opérations pétrolières de l’amont pétrolier pour se concentrer à la consolidation de ses positions dans l’aval pétrolier. Quant au 20% de l’Etat, ces avoirs sont conservés dans ce permis par rapport au code des hydrocarbures », a indiqué Arnaud Calixte Engandji-Alandji.

Pour Ian Horswill, cet accord de cession est une opportunité dans la mesure où il y aura un partage entre les partenaires.

« Nous allons conduire toutes les opérations pétrolières dans la zone contractuelle en qualité de contractant et nous espérons atteindre une production de plus mille barils par jour à partir de janvier 2019. Nous comptons mener nos activités sur une durée de 20 ans. », a t-il souligné.

Le directeur technique de la GOC, Igor Nguia, a précisé que « que le champ pétrolier de la la Remboué II, étant fermé depuis 2016, en le cédant à TOC, nous avons une opportunité pour le déploiement de notre personnel ». Avant d’ajouter :  « La GOC transfère le risque de mise en opération du champ au nouveau partenaire, tout en réservant le droit de revenir dans les participations si le partenaire  faits des résultats satisfaisants. De même, cette cession permet à la GOC de bénéficier du transfert des compétences en mettant une partie de son personnel à contribution, dans l’exercice de remise en production du site ».

D’une manière générale, pour Gabon Oil compagny, la relance des activités sur le champ de la Remboué II a un double avantage : contribuer au plan de relance économique voulu par les plus hautes autorités en apportant une valeur ajoutée à la production nationale du pétrole ; Et valoriser le bassin sédimentaire gabonais en continuant d’acquérir l’expertise technique nécessaire à l’exploitation pétrolière.

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La Redaction

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