Interpellation de Brice Laccruche Alihanga : L’ambassadeur de France dément toute pression de Paris

DIG/ Dans un communiqué du ministère gabonais des Affaires étrangères rendu public le vendredi 9 décembre 2019, le chef de la diplomatie gabonaise, Alain-Claude Bilie By Nze, a indiqué que l’ambassadeur de France, reçu par Ali Bongo Ondimba, a démenti toute rumeur sur de supposées explications demandées par Paris à Libreville.

« Depuis quelques jours, une rumeur persistante, reprise par certains médias en ligne, enflamme les réseaux sociaux et fait état de supposées explications demandées par Paris à Libreville, au sujet des interpellations dans le cadre des enquêtes menées par la justice gabonaise sur des faits présumés de corruption, de blanchiment et de détournement de deniers publics », indique le document.

Le ministère gabonais des Affaires étrangères et l’ambassade du Gabon en France affirment n’être informés d’aucune démarche des autorités françaises dans ce sens.

« Une telle démarche, si elle avait été entreprise aurait constitué une grave ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain », relève le communiqué.

Dans sa livraison du 4 décembre 2019, La Lettre du Continent, un journal bien introduit dans les milieux présidentiels africains et basé à Paris en France terminait son article titré « Les dossiers de l’enquête qui a fait tomber Laccruche » par un sous-titre évoquant clairement « l’incident diplomatique ».

Selon le confrère, « si le gouvernement gabonais a activement communiqué sur le nombre de fonctionnaires interrogés (21) et incarcérés au soir du 2 décembre (13), il a été beaucoup moins disert sur les demandes d’explications pressantes que lui adresse depuis une semaine la diplomatie française. Et pour cause :  des responsables gabonais mis en cause détiennent également la nationalité française, tout comme Laccruche Alihanga ». ».

Cyriaque NGOMA

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La Redaction

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