Interpellation des membres de l’Ajev : « Pas de chasse aux sorcières », selon le Premier ministre

DIG/ La vague d’interpellations de plusieurs responsables administratifs appartenant à l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) ne serait pas une opération ciblée, encore moins une « chasse aux sorcières ».

Dans une déclaration faite, le 19 novembre 2019, le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé, a tenu à dissiper tous les insinuations malveillantes faisant état d’une opération dirigée en direction exclusivement des proches de l’ancien directeur de cabinet du Président de la République, Brice Laccruche Alihanga, tombé, dit-on, en disgrâce au Palais du Bord de mer.

« Les diverses interpellations de ces derniers jours, qui ne sont nullement une chasse aux sorcières visant une quelconque catégorie de citoyens, s’inscrivent dans le droit fil de cet engagement du Gouvernement à lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite. 

Je voudrais rassurer nos compatriotes que toutes les procédures judiciaires liées à ces interpellations seront faites dans le respect des droits de la défense et de la présomption d’innocence.

En ma qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement, j’ai invité, lors d’une Rencontre, le 11 octobre dernier, l’ensemble de l’Administration publique et parapublique à la Responsabilité, à l’Intégrité et à la Probité.

J’ai annoncé à cette occasion solennelle que les dirigeants d’entreprises publiques et ceux de l’administration publique vont, dorénavant et plus que par le passé, devoir procéder à la reddition des comptes quant à leur gestion », a indiqué le Chef du gouvernement

 

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La Redaction

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