Journée économique 2018 : Le gouvernement veut restaurer la confiance avec les opérateurs économiques

DIG/ Le ministre de l’Economie, de la Prospective et de la Programmation du Développement durable, Régis Immongault, a présidé, le 7 février 2018 à Libreville, l’ouverture de la 1 ére édition de la « Journée économique » 2018, sous le thème ‘’ restaurer la confiance ‘’, en présence des membres du gouvernement.

A l’entame des travaux, le ministre de l’Economie a fait un exposé sur l’évolution récente de l’économie gabonaise en présentant les perspectives macroéconomiques à court et moyen terme.

« La baisse des prix des matières premières a entrainé un ralentissement de la croissance de l’économie nationale. Toutefois, le processus visant à favoriser la diversification de l’économie gabonaise entamé depuis 2010 a permis de renforcer la résilience de l’économie nationale et ainsi maintenir une croissance positive en 2017 », a déclaré Régis Immongault.

Pour l’édition 2018, le secteur des assurances est à l’honneur pour son rôle essentiel dans le financement de l’économie, la sécurisation des investissements et de la relative méconnaissance de ce secteur par les opérateurs économiques.

 « En dépit de la crise qui secoue tous les secteurs d’activités, le secteur des assurances n’a pas été en marge. Etant donné qu’aujourd’hui, nous pouvons espérer que les choses vont se remettre, nous pouvons être certains que ce secteur d’activité continuera d’assurer nos investissements. C’est pour cette raison que l’une des missions qui nous a été confiées par le ministre de l’Economie était de tout faire pour rendre notre marché attractif », a expliqué Prisca Koho épouse Nlend, directrice nationale des assurances.

Ce rendez-vous a offert un espace au directeur général de l’Economie et de la politique fiscale, Jean Baptiste NGOLO ALLINI, de présenter la conjoncture économique au plan national et international et de passer en revue la performance de huit secteurs porteurs de croissance au plan de relance économique.

Pour le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, les entreprises, auxquelles l’Etat promet depuis 2014 d’apurer ses arriérés, ont progressivement commencé à douter de ce partenaire qui ne respecte plus ses promesses.

« Comment restaurer cette confiance entre patronat et Etat ?  C’est bien simple. C’est en défaisant les cause de cette peur de confiance. Bien entendu, il faut commencer par payer ses dettes intérieures », a précisé  le patron des paytrons.

Noter que la Journée économique, cette rencontre dédiée au secteur productif et qui se veut une activité permanente, sera désormais organisée au début de chaque année.

Brice Gotoa

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La Redaction

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