La nouvelle politique semencière du Gabon adoptée par l’Assemblée nationale

DIG/ Réunis en séance plénière, le vendredi 14 mai 2021, les députés de l’Assemblée nationale se sont prononcés en faveur de 12 textes sur 13 présentés par le gouvernement.

Parmi les textes approuvés, il est à noter ceux concernant l’agriculture et l’élevage qui apportent de nouveaux leviers au gouvernement dans la mise en œuvre du Plan d’accélération de la Transformation (PAT).

Concernant la politique semencière, cette loi va, dès l’adoption des textes réglementaires d’application, permettre la création d’un conseil et d’un service national semencier mais surtout l’élaboration d’un catalogue national de référence.

Ces dispositions, nouvelles dans l’environnement agronomique gabonais, vont ainsi amplifier les efforts du gouvernement en faveur de la diffusion d’un matériel végétal optimisé, à haut rendement et plus résistant aux virus des plantes.

Le développement de la recherche scientifique dans ce domaine- dans le cadre du pôle scientifique dont les activités ont démarré à Akanda- sera, selon le programme de travail du gouvernement, relayé par la mise en place prochaine de centres de multiplication de végétaux.

« C’est une avancée déterminante au regard de l’ambitieux programme de réduction des importations agricoles de 50% à l’horizon 2023, compte tenu par ailleurs de l’impact environnemental favorable attendu.

En effet, si des semences de qualité supérieure assureront une meilleure rétribution de l’effort de nos planteurs, avec une production passant de 6 tonnes/ha/an à un objectif minimum de 25tonnes/ha/an pour l’exemple du manioc, elles diminueront la pression en faveur de la hausse des surfaces cultivées tout en amoindrissant le recours aux pesticides et aux fongicides; un point positif dans le cadre de la transition écologique dans laquelle notre pays est engagé« ,  indique un haut cadre du ministère de l’Alimentation.

 

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La Redaction

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