DIG/ Le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono, a échangé le 9 août 2019 à la Chambre de commerce de Libreville, avec les réservataires des logements sociaux de Bikélé.
Cette rencontre avait pour objectif de trouver une résolution à l’amiable.
La démarche de cession-compensation-remboursement a été proposée comme solution de sortie de crise pour plus de 694 familles qui attendent depuis plus de 4 ans d’entrer dans leurs droits.
« Nous invitons ces réservataires à venir individuellement au siège de la SNI pour nous décliner les différentes options qu’ils auraient choisies individuellement. A partir de cet instant, informer et renseigner sur leurs aspirations, nous faisons donc une offre de réattribution, de compensation ou de remboursement en fonction des différentes options choisies. Par la suite, nous allons nous atteler pour chaque réservataire à assigner un protocole transactionnel leurs permettant de disposer du bien immobilier et donc d’entamer des travaux de finition de logements », a expliqué Hermann Kamonomono.
Les réservataires du lotissement de Bikele ont massivement adhéré à la démarche de la direction générale de la SNI. Cependant, le site reste encore difficile d’accès.
« La SNI va appeler les gens individuellement afin qu’ils sachent la valeur réelle de leurs maisons et signer, ensuite, le contrat pour le paiement. Mais nous avons dit à la SNI que nous les attendons pour l’eau et l’électricité. Nous acceptons de prendre les maisons en l’état mais il faudrait que l’Etat nous accompagne pour l’assainissement des VRD, et tout ce qui est électricité et eau », a insisté Klaus Oleri, président du collectif des réservataires de Bikélé.
