Lutte contre la pauvreté : IDRC Africa offre des formations actives en agripreneuriat

DIG/ La ferme « intégrée » de l’ONG Initiatives développement recherche conseil (IDRC)- Africa, hyper active dans le domaine, vient d’annoncer qu’elle va offrir aux jeunes Gabonais des formations actives en agripreneuriat.

Selon son responsable, Hervé Omva, ces formations permanentes concernent les jeunes de 16 à 35 ans, les filles-mères et les retraités avec ou sans formation pratique sur le terrain, telle une ferme-école, mais aussi toute personne désireuse de s’investir professionnellement dans le secteur agricole et d’élevage.

L’expérience d’IDRC Africa n’est plus à démontrer dans ce domaine dès lors que cette jeune structure a développé au sein de sa ferme intégrée et ce, depuis une décennie, des activités agricoles et d’élevage praticable sur espace réduit, ne nécessitant pas de gros efforts humains.

Entre autres objectifs poursuivis par ces formations, il y a la création d’une plate-forme interactive des agripreneurs et d’éleveurs et la transformation des projets pilotes en un laboratoire national agricole et d’élevage.

Selon Franck Elmer Essono Edoh, agronome à l’IDRC Africa, « la formation active reste une solution efficace dans le cadre du renforcement des capacités techniques, entrepreneuriales et managériales. La dimension transversale des savoirs et la modernisation des pratiques sont l’atout majeur de la rentabilité économique de tout projet agropastoral ».

Ainsi, la durée des formations actives est conditionnée par le type d’activité à développer, notamment entre 3 et 18 mois selon qu’il s’agisse de l’élevage des poules-pondeuses, des poulets de chair, des lapins ou du maraîchage, de l’arbori- et de l’agrumiculture ainsi que la domestication des plantes exotiques et protégées telles que l’iboga, le curcuma, l’aloe vera et le moringa.

En sa qualité de membre fondateur du comité permanent scientifique et de suivi du Programme Graine, l’IDRC Africa pourrait, dans le cadre de la diversification de l’économie, proposer à la Sotrader d’intégrer ces cultures dans ses différents programmes afin que les éventuels agripreneurs puissent en tirer profit.

DY

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La Redaction

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