Lutte contre le chômage : Des formations qualifiantes pour 17 000 jeunes

DIG/ Le Premier ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale a présidé, le mercredi 27 novembre 2011, la cérémonie officielle de signature de la convention de financement du programme « Cap sur l’autonomisation des jeunes au Gabon » entre l’État gabonais et l’Union européenne dans le cadre du 11ème Fonds européen de développement (FED).

Paraphée pour les deux parties par le ministre de l’Économie,  Roger Owono Mba et l’ambassadeur de l’Union européenne au Gabon, pour Sao Tomé et Principe et CEEAC, S.E.M Rosario Bento Pais, cette convention constitue une étape importante en réponse à la problématique du chômage chez les jeunes et la création d’emplois.

« Autonomiser notre jeunesse, c’est également refuser que ceux-là même qui ont de l’énergie à revendre et des rêves à poursuivre soient réduits à l’impuissance et à l’assistanat. Dans ce projet, il s’agit de parvenir à former des jeunes âgés de 16 à 35 ans, et à fédérer autour de JA Gabon un grand nombre de partenaires qui pourront être des universités, des lycées techniques, des centres de formation professionnelle, des administrations publiques ou des opérateurs économiques », a déclaré le Premier ministre.

Grâce au développement et à l’équipement d’incubateurs sectoriels dans les neuf provinces, ce sont près de 17 000 jeunes gabonais économiquement faibles qui seront formés dans les secteurs clés de la diversification de notre économie tels que le bois, l’agriculture, la riziculture ou encore la pisciculture. Les formations s’étendront sur 12 mois en alternance, 3 mois théoriques et 9 mois pratiques, en entreprise ou au sein de coopératives sectorielles.

« Avec une population dont 35% sont des jeunes de moins de 25 ans, il est important de doter les jeunes gabonaises et gabonais de compétences complémentaires pour les aider à trouver un emploi et/ou créer leur propre emploi. Notre appui permettra aux bénéficiaires de mieux saisir les opportunités d’emploi dans leur communauté et leur ville, de devenir plus autonomes financièrement, de savoir mieux répondre à la demande des entreprises ou encore de développer des compétences et connaissances spécifiques dans le secteur qu’ils auront choisi », a indiqué l’ambassadeur de l’Union européenne au Gabon.

 

 

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La Redaction

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