Marc Ona Essangui accuse le pouvoir d’entretenir la corruption

DIG/ L’activiste et acteur de la société civile Marc Ona Essangui a accusé, le week-end écoulé, le pouvoir de Libreville d’entretenir la corruption qui, selon un rapport d’Afrobaromètre publié fin juillet dernier, prend une ampleur vertigineuse au Gabon.

« Ne pas revenir sur le niveau de corruption qui gangrène l’économie de son pays dans une adresse à la nation signifie qu’on l’entretient », a-t-il publié sur Twitter. 

 « Quand un pays vient d’être classé parmi les 3 premiers pays les plus corrompus d’Afrique, les dirigeants ne bougent pas le petit doigt pour mettre fin à ce fléau et qu’aucune allusion ne soit faite par son chef lors du discours à la nation, on peut affirmer que la corruption devient le mode gouvernance depuis 2009 par le pouvoir en place », a t-il rajouté.

En effet, Afrobaromètre est un réseau de recherche panafricain et non partisan qui mène des enquêtes d’opinion publique sur  la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques et d’autres questions connexes en Afrique. 

Selon une enquête qu’elle a réalisée entre 2016 et 2018 et publiée le 11 juillet dernier à Accra au Ghana par Transparency International, à l’occasion de la journée africaine de lutte contre la corruption, le Gabon a été classé au 3e rang des pays les plus d’Afrique, juste après le RD Congo et le Soudan.

La même publication déplore le fait que le Gabon soit le pays le moins enclin à lutter contre cette « gangrène ». Il ne fournirait qu’à peu près 13% d’efforts.

DY

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La Redaction

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