Michel Sapin invite l’Afrique subsaharienne à maîtriser le risque du surendettement

(DIG) Malgré l’augmentation de la croissance économique de l’Afrique subsaharienne de 1,2% en 2017, le ministre de l’Economie français préconise quelques mesures pour surmonter les effets de cette crise financière internationale.

Si la croissance économique de l’Afrique subsaharienne a connu une baisse de 1,8% au cours de la période 2014-2015, les perspectives économiques de cette région  révèlent un taux de croissance de l’ordre de 2,6% en 2017 contre 1,4% en 2016.

Selon le ministre français de l’Economie et des finances, Michel Sapin, réagissant au cours d’une interview relative aux enjeux de la zone franc pour la France, la Cemac et l’UEMOA , cette évolution pourrait être le fruit des réajustements des politiques budgétaires des Etats de cette partie de l’Afrique et de l’assistance des institutions financières internationales  dans le maintien de la stabilité macroéconomique de ces pays.

Pour autant, cette légère hausse de la croissance économique de l’Afrique subsaharienne n’annonce en aucun cas de jours heureux pour cette région si les vulnérabilités exogènes et endogènes ne sont pas correctement traitées.

« Pour autant, certaines vulnérabilités doivent être prises en compte dans un contexte de volatilité accrue et d’incertitude sur l’environnement économique international. Ces vulnérabilités peuvent être de nature exogène, comme la volatilité des cours des matières premières ou la baisse durable des cours des hydrocarbures. Elles sont aussi endogènes, comme par exemple, le risque de surendettement. Il convient donc de traiter ces vulnérabilités, externes et internes, pour ne pas en subir les effets négatifs à moyen terme », a t-il préconisé  aux responsables de pays de cette région en décadence sur le plan économique.

Rappelons qu’au cours des deux précédentes années, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne était tombée de 5,1% en 2014 à 3,3% en 2015, selon le Fonds monétaire internationale (FMI).

Le contexte était marqué par un repli des cours de produits de base et des conditions météorologiques peu favorables selon l’ institution de Bretton Woods.

D.B.M

 

 

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La Redaction

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