Ministère de l’Economie : Près de 500 agents revendiquent leur intégration

DIG/ Près de 500 agents en service au ministère de l’Economie et des Finances revendiquent,depuis 3 semaines, la régularisation de leurs situations administratives jetées aux oubliettes, disent-il, depuis 8 ans pour les uns et 6 ans pour les autres, indique un communiqué de presse dont Direct Infos a reçu copie, le 10 juillet 2020.

Selon ces derniers, la loi 1/2005 du 4 février 2005 portant statut général de la Fonction publique dispose que « la prise de service est l’acte par lequel l’agent prend effectivement ses fonctions et qu’elle ouvre droit à la rémunération et aux avantages attachés à l’emploi concerné. Elle ne peut être antérieure à l’obtention du poste budgétaire ».

Mais le ministre de tutelle leur aurait présenté, soutiennent-ils, l’argument des mesures dites « d’austérité » mises en place pour maîtriser la masse salariale afin d’aider le pays à surmonter la crise économique issue de l’effondrement des cours du pétrole à la fin de l’année 2015.

Or, rétorquent-ils, lesdites mesures devaient être levées en fin 2019 et en même temps, quelques 1 200 agents de l’Etat devaient bénéficier des mises en retraites en fonction de l’âge limite de départ.

Malgré cela, la Cour constitutionnelle, saisie par la puissante centrale syndicale Dynamique unitaire en décembre 2018, avait pris la décision N° 217/CC qui jugeait inappropriée l’application desdites mesures.

Incompréhension* « Nous constatons malheureusement, que le gouvernement s’attarde à rappeler, à chaque manifestation allant du sens de la revendication, que les recrutements sont suspendus et qu’il faut attendre la levée de la mesure du gel », indique le collectif d’agents, avant de s’interroger sur le sort des dossiers en attente de programmation budgétaire plusieurs mois avant la décision prise de geler les recrutements et autres avancements.

Le collectif accuse les pouvoirs publics de vouloir réduire les déséquilibres des comptes par l’encouragement du « travail au noir », car les « victimes » sont employées depuis plus de 6 ans dans des conditions pourtant contraires à la Loi.

Le collectif dénonce aussi la volonté de l’Etat de verser des salaires aux fonctionnaires fantômes au détriment des travailleurs réellement en poste et de continuer à recruter dans certains secteurs tels que l’Armée, la Gendarmerie ou la Police.

« Ce qui est une injustice patente », déplore le collectif des agents du ministère des Finances.

CN

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La Redaction

1 Comment

  1. Je demande auprès de ministre de la finance, pourquoi le fonctionnaire n.u ne sont pas payé, nous avons besoin d’un changememt dans notre pays

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