Ouverture des églises le 25 octobre : 5 ans de prison et 30 millions de francs d’amende

DIG/ Le bras de fer entre les leaders religieux et le ministère de l’Intérieur concernant la date de réouverture des églises et de ses conditions d’accès pourrait coûter cher aux portefeuilles des « Hommes de Dieu ».

Pour le ministère de l’Intérieur, ce qui s’apparente à une défiance à l’autorité et à une mise en danger d’autrui, aura un prix à payer, selon le nouveau code pénal qui en son article 249-1 stipule :

« Quiconque expose directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessure de nature à entraîner une mutilation ou une immunité  permanente par la violation délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, est puni d’un emprisonnement de 5 ans au plus et d’une amende de 5 000 000 de francs au plus.

Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues à l’alinéa ci-contre sont punies d’une amende de 30 000 000 de francs au plus, outre les peines complémentaires prévues à l’article 26 du présent code ».

Afin d’éviter ce scénario, le Ministre d’Etat à l’Intérieur Lambert-Noël MATHA a échangé le lundi 19 octobre 2020 avec Monseigneur Jean Patrick IBA BA Archevêque Métropolitain de Libreville, qui est venu traduire le ressenti des fidèles face à la dureté de ces mesures vis-à-vis de l’Eglise.

Le patron de la Police a réaffirmé à son hôte qu’à travers les mesures restrictives telle qu’allégées par le Gouvernement dans leur seconde phase, il n’y a aucune volonté des pouvoirs publics à vouloir museler les ordres religieux. 

Verdict final : Le 25 octobre 2020

 

 

apropos de l auteur

La Redaction

Laisser un commentaire