DIG/ Gabon Special Economic Zone (GSEZ) vient de lancer un programme dénommé Com’Elles dédié à la formation de 50 femmes aux métiers de camionneurs et conducteurs d’engin lourds.
Cette initiative de formation financée à plus de 70% par GSEZ a été lancée, le mercredi 5 février 2020 au port minéralier situé à Owendo, en présence du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.
« La formation que nous vous offrons est une formation qualifiante de qualité au terme de laquelle les participants recevront un permis C, D et G qui leur permettra de prétendre à un emploi aussi bien dans notre entreprise que dans n’importe quelle autre structure », a indiqué Sylvie Boldrini, responsable RSE à GSEZ.
A compter de la date du lancement de ce projet, il faudra attendre neuf mois pour voir ce programme unique par sa spécificité aboutir.
D’ailleurs, l’implication des organismes reconnus comme SMT Volvo, ICS et Sennebogen conforte la pertinence de ce projet qui mettra l’accent sur la pratique.
Chez les participantes sélectionnées parmi les 300 candidatures de départ, c’est l’envie de concrétiser un vieux rêve qui explique l’engouement de certaines autour de ce programme. C’est le cas d’Oyane Mba Murielle qui rêve de pratiquer le métier de conductrice de gros-porteur depuis toute petite.
« Depuis que je suis toute petite, je rêve de conduire des gros porteurs. Ce qui explique que dès l’instant où j’ai entendu parlé de cette formation, je me suis lancée sans hésiter ! », a-t-elle confié à notre rédaction.
Pour la Ministre déléguée chargée de la Formation professionnelle, Gisèle Akoghet épouse Ndoutoume Essone, le programme Com’Elles est en adéquation avec les ambitions du Gabon dont les autorités ont priorisé la politique de l’adéquation formation-emploi.
« Ce projet s’accommode véritablement au processus de mise en œuvre d’une offre de formation professionnelle adaptée aux besoins économiques du marché, en formant dans les métiers qui offrent des opportunités d’emploi salariés conformément à la feuille de route du département dont nous avons la charge (…) » a-t-elle fait remarquer.
Flaury-Delarroche
