PRE : Le FMI accorde une dernière rallonge de 56 milliards de francs au Gabon

DIG/ Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé à 100%, le 21 décembre 2017, la première revue du programme économique du Gabon appuyé par l’accord triennal conclu au titre du mécanisme élargi de crédit.

L’achèvement de cette 1ère revue a ouvert la voie au décaissement immédiat de 56 milliards de francs, ce qui porte le total des montants décaissés jusqu’à présent dans le cadre de l’accord à 119 milliards de francs.

En achevant la première revue, le Conseil d’administration s’est dit satisfait du respect par le Gabon de toutes les conditionnalités imposées par les bailleurs de fonds pour la poursuite de ce programme étalé sur trois ans. Notamment l’adoption de reformes courageuses visant à assainir les finances publiques, l’apurement d’une large partie de sa dette intérieure et extérieure, ou encore la gestion positive des crédits alloués.

Une exception dans la sous-région au regard des difficultés rencontrées notamment par le Congo et la Guinée-Equatoriale, et dans une moindre mesure le Cameroun qui tardent toujours à boucler leur programme avec le fonds.

« Les résultats obtenus par le Gabon dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisants. Bien que la situation économique demeure délicate, certains signes laissent entrevoir un retournement de la tendance descendante. La croissance devrait connaître un rebond en 2018 grâce au redressement des cours du pétrole, à la vigueur des autres matières premières et au renforcement de la confiance du secteur privé (…). « L’assainissement budgétaire appuie l’ajustement extérieur et contribue à maîtriser l’endettement public », a indiqué, le Directeur général adjoint du FMI et Président par intérim, Tao Zhang, à la suite des délibérations du Conseil d’administration.

Utilisation* Alors qu’une frange importante de l’opinion s’interroge à juste titre sur l’utilisation de ces fonds, il faut savoir qu’ils ont été prioritairement affectés à 60 % au remboursement de la dette intérieure et extérieure, selon le ministère du Budget et des Comptes publics. Les autres 40 % seront consacrés aux projets d’investissements accélérateurs de croissance.

 

 

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La Redaction

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