PRE : Le FMI se dit « satisfait des réformes et des progrès réalisés par le Gabon »

DIG/ Dans le cadre du suivi de l’accord élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MECD) signé avec le Fonds monétaire international (FMI) le 19 juin 2017, une mission des services de cette institution financière séjourne à Libreville depuis le 24 avril. Elle devrait s’étendre jusqu’au mardi 30 avril 2019.

Le but de cette mission est de faire le point sur l’exécution du programme économique du Gabon au premier trimestre 2019.

A cet effet, après des visites de courtoisie au ministre en charge de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga et au ministre d’Etat chargé du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, la délégation du FMI va avoir des séances de travail avec les techniciens de différentes administrations notamment le Budget, le Trésor, la Douane, les Impôts, l’Economie, la Dette, les Hydrocarbures ainsi qu’avec certaines institutions parmi lesquelles la Banque mondiale.

Au terme de cette mission, une séance de restitution sera organisée la semaine prochaine avec les deux ministres financiers.

Au cours de celle-ci, un point sera fait sur l’exécution du programme à fin mars. En outre, des recommandations seront également faites par la mission du FMI aux autorités gabonaises afin de les encourager à poursuivre les réformes engagées en vue de la conduire à son terme et de la réussite de ce programme.

La délégation du FMI s’est dite très satisfaite des réformes entreprises par le Gabon.

Le Chef de la délégation a renouvelé le soutien du Fonds aux actions entreprises par l’exécutif.

« Le Conseil d’administration est très satisfait des réformes et des progrès réalisés par le Gabon et donc a approuvé la dernière revue. Nous sommes là et nous allons continuer à travailler avec les autorités et nos collègues de Libreville pour l’achèvement de la prochaine revue.

Je dois féliciter le ministre d’Etat pour les efforts qui ont été faits en matière de réduction des dépenses de l’Etat. Je crois que le Gabon a fait des progrès importants qu’on voit dans peu de pays et les résultats ne suivront pas seulement aujourd’hui mais suivront aussi dans le moyen terme, en matière de croissance parce que le but de ce qui est fait de notre collaboration, c’est d’arriver à avoir une croissance partagée.

Il faudrait que les populations sentent que tous les efforts qui sont entrain d’être faits finalement portent leurs fruits», a souligné Boileau Yeyinou Loko, chef de la mission pour le département Afrique.

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La Redaction

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