Prévisions de croissance : L’Etat atteint du syndrome de l’irréalisme, selon l’UN

DIG/ Selon le plus grand parti de l’opposition, les prévisions budgétaires fixées par le gouvernement de 2011 à 2016  n’ont pas produit les résultats escomptés.

A travers une démonstration chiffrée, le commissaire en charge du budget à l’UN, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, s’est évertué à justifier l’échec du gouvernement par rapport à ses estimations de croissance le 11 juin dernier.

Cette seconde sortie de l’UN fait suite à celle du directeur général de l’Economie et de la Politique fiscale, Jean Baptiste Ngolo, le 5 juin dernier au cours delaquelle il démentait la faillite annoncée par l’UN lors de sa première sortie il y a deux semaines.

Ce cadre de l’Union nationale affirme qu’en 2011, alors que prévu à 7% dans le projet de budget, le taux de croissance s’est établi finalement à 5,8%. Et de 5,3% au lieu de 7,4% en 2012.

Selon ce dernier cette tendance n’a guère connu une évolution au fil des années 2014, 2015 et 2016

 «En 2013, 5,6% contre une prévision initiale de 7,1%. En 2014, 4,3% contre une prévision initiale de 5,1%. En 2015, 3,9% contre une prévision initiale de 5,7%. En 2016, le taux de croissance est estimé à 2,9% alors que le Gouvernement avait annoncé une croissance de 4,6% lors de l’adoption du projet de loi de finances de cet exercice», confirme Jean Gaspard Ntoutoume Ayi tout en ajoutant que la loi de finance rectificative de 2017 confirme la récession dans laquelle s’est englué le Gabon.

Dorian Bissielou Mbouala

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La Redaction

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