Que reste t-il de nos ressources halieutiques ?

DIG/ Le secrétaire général adjoint 1 du ministère de la Forêt, de la Mer et de l’Environnement, Serges Alain Eliwantchony, a ouvert, le 6 septembre 2017 à Libreville, les travaux du groupe de travail scientifique du Comité des pèches de l’Atlantique Centre Est (Cpace) sur les ressources démersales de la zone Sud, en présence des représentants de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Durant  dix jours, une vingtaine de scientifiques des 17 pays du Cabo Verde dans le nord, à l’Angola dans le Sud vont travailler pour mettre à jour les statistiques sur les captures et l’effort de pêche par pays et par espèce ; consolider et mettre à jour les informations biologiques, technique et économiques sur les captures et procéder à une analyse des tendances et de la qualité des données disponibles et à l’évaluation des lacunes. Mais également évaluer l’état actuel des différents stocks dans la sous-région et présenter enfin les différentes options et recommandation en matière d’aménagement des différents stocks en soulignant leurs effets à long et court termes et cela même dans les situations où les données se trouvent limitées.

« Les évaluations indirectes auxquelles vous allez procéder vont nous permettre de situer les niveaux d’exploitation de nos principales ressources halieutiques de fond. Cette connaissance nous orientera vers de meilleures prises de décisions politique et stratégique », a indiqué Serges Alain Eliwantchony.

Il ne fait aucun doute que les résultats obtenus seront d’une grande utilité pour alimenter les processus décisionnels de gestion durable des ressources halieutiques dans la sous-région et de répondre également au suivi de l’objectif du programme de développement durable horizon  sur la conservation et l’utilisation durable des océans, des mers et des ressources marines pour un développement durable.

« Je tiens à réitérer la disponibilité de la FAO à accompagner les gouvernement et les partenaires dans leurs efforts pour renforcer la gestion rationnelle de leurs patrimoines halieutiques et faire du secteur de la pêche, un véritable moteur de développement économique et social durable au bénéfice de vos pays respectifs »,  as insisté Huguette Biloho Essono, chargée de Programme du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Brice Gotoa

 

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La Redaction

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