Route Transgabonaise : La SAG évalue les impacts environnementaux sur le tronçon allant du PK 24 au PK 50

DIG/ La Société Autoroutière du Gabon (SAG) a présenté, le 8 janvier 2020, le projet de réhabilitation et d’exploitation de la Transgabonaise.

Il s’agit notamment du tronçon allant du PK 24 au PK 50 de l’étape 1, précisément les mesures d’atténuation et de bonification des impacts des travaux relatés dans le Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES).

Ces consultations se sont déroulées à la mairie de Ntoum en présence des représentants de la DGEPN, des TP, de l’Urbanisme, du Haut-Commissariat à l’Environnement et au Cadre de Vie, le Préfet, le maire, les chefs de village, les chefs de quartier, de NGO et autres sociétés civiles.

Les travaux de construction du tronçon allant du PK 24 au PK 50.1, devront être réalisés par la société AFCONS, sélectionnée suite à un appel d’offre, incluent la reprise de certains carrefours, la rénovation de la voirie et du système de drainage des eaux pluviales avec les propositions suivantes :

  • Dédoublement des voies entre le PK 24 et le PK 40.2
  • Réaménagement du tronçon PK 40.2 – PK 50.1 dans son emprise actuelle.

Les principales préoccupations lors de ces consultations publiques ont été autour de l’emploi des jeunes, du processus de réinstallation ainsi que l’appréhension d’une autre désillusion suite à un certain nombre de projets annulés par le passé.

Les autorités décentralisées, déconcentrées traditionnelles et centrales ont fait preuve de participation et de bon esprit de collaboration pour partager leurs doutes, appréhensions et attentes suite à ce projet d’intérêt général.

La SAG assure mener à bien ce projet et souligne que l’attribution du contrat pour le tronçon PK 24 – PK 105 a déjà été faite incluant un calendrier d’exécution. L’équipement est arrivé sur la base d’Afcons et les travaux devraient démarrer au 1er trimestre 2021 sur la zone PK 50 à PK 105, et dans le courant du 3e Trimestre pour la zone PK 24 à PK 50.

Les études sont en cours pour la mise en place d’un plan d’actions de réinstallation définissant les personnes affectées par le projet, et leurs droits et devoirs pour ce projet d’utilité publique. Les enquêtes et travaux se feront sur le terrain avec les personnes affectées par le projet, les autorités traditionnelles et administratives. De plus, un mécanisme de gestion de plaintes sera mis en place le long du projet, et les populations riveraines seront sensibilisées à cet effet.

«Les consultations publiques de L’EIE sont une étape clef du processus de consultation des parties prenantes. Ce n’est pas une finalité mais la continuité d’un processus participatif qui se déroule tout au long de la vie du projet» a souligné Vincent Bachofner, Directeur Gouvernance Environnementale et Sociale de la SAG.

 

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La Redaction

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