Surfacturations de la SEEG : La faute à Veolia !

DIG/ Les facturations irréalistes constatées par les clients de la SEEG seraient le fait des dysfonctionnements du dernier logiciel de l’ex-partenaire de l’Etat, à savoir Veolia. Et non, un subterfuge mis en place par l’Etat pour renflouer ses caisses au détriment des consommateurs floués.

« Le gouvernement de la république n’a pas autorisé d’augmentation depuis 2018. Depuis 2018, en effet, les tarifs sont bloqués. Si donc un problème de facturation se pose, il est réel, nous devons le résoudre (…).

La SEEG reconnait des dysfonctionnements liés à un logiciel mis en place par Veolia et qui, aujourd’hui, connait effectivement des avaries importantes.

Nous avons demandé un audit et nous attendons des solutions pour prendre des décisions », a indiqué le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By Nze, le 30 décembre 2020, lors d’un point de presse à son cabinet.

Aveux

Pour rappel, en 2014, la SEEG contrôlée par Veolia avait installé un nouveau logiciel appelé Singa. Une application moderne qui devait, dit-on, améliorer la qualité des relevés en utilisant des nouveaux outils digitaux.

Ledit système consistait à produire une facturation à l’estimation, sans la présence constante du releveur sur le compteur.

Mais ce logiciel présenté comme révolutionnaire s’est révélé au fil du temps pire que le précédent.

A telle enseigne qu’il avait provoqué des aveux de l’ancien directeur général de la SEEG, Marcelin Massila Akendengué, lors de la journée mondiale de l’Eau organisée le 22 mars 2018.

Ce dernier avait implicitement reconnu des cas de surfacturation engendrés par ce logiciel pendant des années.

 «Toutes les factures qui ont été générées par ce système sont isolées.

Nous sommes en train de les traiter de manière à rendre les comptes des clients suffisamment clairs pour ne pas  avoir des contentieux inutiles (…)

Nous avons décidé de limiter le nombre d’estimations, c’est-à-dire après une estimation il faut qu’il y est absolument un autre relevé pour  qu’on n’est pas une valeur fictive», avait indiqué M. Massila Akendengué.

 

 

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La Redaction

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