Le système fiscal gabonais est limité, selon la direction générale des Impôts

DIG/ Face aux limites des reformes fiscales engagées par le gouvernement et ayant conduit à la variation des taux imposables en fonction des branches, le Gabon n’est pas parvenu à tirer profit de ce système actuel de fiscalité, a fait constater le directeur général adjoint des Impôts, Yannick Mokanda au cours du 16e Colloque international des services du Trésor francophones organisé du 27 au 28 mars à Libreville.

Selon lui, il est nécessaire que l’on revienne à l’ancien modèle de TVA unique d’ordre de 18% à l’exemple des autres pays émergents qui rentabilisent fortement leurs recettes avec de taux avoisinant les 17%.

« C’est une politique publique qui a été menée. Mais nous avons constaté qu’elle pose quand même problème notamment au niveau de la garantie de la fluidité de la TVA », a t-il indiqué.

Un taux de 5%  s’applique à la branche des produits de première nécessité. Tandis que les sociétés endossent un taux de 35% du régime imposable.

Et pour le cas du revenu des personnes physiques, on se situe à près de 55%. Cette variation de taux imposables, en baisse de 5 à 15%, n’a pas permis au Gabon d’engranger les recettes prévues.

D’où la suggestion du directeur général adjoint des Impôts sur un rétropédalage de l’application d’une TVA unique.

D.B.M

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La Redaction

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