Tourisme : Pourquoi le secteur ne décolle pas selon Karine Arissani

DIG/ Malgré un fort potentiel et une volonté pourtant manifeste des pouvoirs publics d’en faire un levier important de l’économie gabonaise, le secteur touristique peine toujours à décoller.

L’organisation des grands événements sportifs et autres événements sous-régionaux n’ont toujours pas convaincu les tours opérateurs de l’offre touristique gabonaise.

Selon la directrice générale de l’Agence de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour), Karine Arissani, un certain nombre d’écueils plombent malheureusement l’éclosion de ce secteur.

« Il y ‘a d’abord des problèmes d’ordre infrastructurel. En effet, dans le Gabon profond, où se situe les plus belles merveilles touristiques du pays, le problème d’hébergement et de restauration pour les touristes est entier. En effet, les capacités hôtelières et de restauration de nombreux sites sont quasiment inexistants. 

Ensuite, vient la problématique du réseau routier. Sans réseau routier de qualité, le touriste mettra 5 heures de temps pour rallier un point à un autre, distant de moins de 100 km.

Viennent se greffer les prix exorbitants des billets d’avions et des coûts des chambres, qui sont véritablement hors de portée.

Face à cette situation, je pense qu’il est temps d’ouvrir les assises nationales consacrées au tourisme pour débattre de toutes ces questions. Car, le tourisme est un incroyable facteur de développement.

La valorisation du tourisme au Gabon entraînera la création de milliers d’emplois directs et indirects. Notamment dans les secteurs de la restauration, des transports, de l’artisanat, de l’hébergement, de l’agriculture…. Ce qui permettra véritablement de faire reculer la pauvreté dans notre pays », a indiqué la nouvelle secrétaire générale de l’Association africaine des offices et agences nationaux de tourisme (AONTA) au quotidien L’Union.

 

 

 

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La Redaction

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