DIG/ Las des retards et des absences répétées et injustifiées de certains fonctionnaires à leur lieu de travail, le gouvernement a décidé de sortir le baton.
Dans une note circulaire adressée au directeur de cabinet, au secrétaire général, à l’inspecteur général des services, aux directeurs généraux, aux chefs des services rattachés, aux inspecteurs spéciaux du travail et aux directeurs provinciaux, la ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail, Madeleine Berre a annoncé que des contrôles inopinés de présence seront désormais effectués régulièrement par les services compétents de son département.
Selon le membre du gouvernement, tout agent auteur d’un « manquement à ses obligations professionnelles » pourrait être immédiatement suspendu de ses activités par décision du ministre en attendant sa traduction devant un conseil disciplinaire.
« Pendant la période de suspension, l’agent public perdra son droit au traitement ou au salaire. L’administrateur de crédit ou l’employeur envisagerait un “licenciement pour motif personnel” en ce qui concerne les agents de main-d’œuvre non permanente (MONP) », a prévenu Madeleine Berre.
Conformément à l’article 4 du décret fixant la répartition journalière de la durée hebdomadaire du travail en République gabonaise, « la répartition journalière de huit heures de travail, dans le secteur public, parapublic et privé, est régie en mode continu de 7h30 à 16h30, avec une heure de pause observée entre 12h30 et 13h30, non comprise dans les huit heures de travail journalière ».
L’article 42, tiret 1 et 6 du statut général de la Fonction publique disposer que l’agent public est tenu « d’occuper l’emploi auquel il est nommé et le poste d’affectation correspondant, sous peine de sanctions disciplinaires pour abandon de poste ».
(Avec LNG)