Actes de sabotage de la SEEG : Les coupables toujours introuvables…

DIG / Plus de deux mois après la multiplication des coupures d’électricité suspectées de sabotage, les résultats de l’enquête annoncée par le ministre de l’accès universel à l’eau et à l’énergie, Philippe Tonangoye, n’ont toujours pas été dévoilés.

En mai et juin 2025, plusieurs incidents qualifiés de « curieusement synchronisés » avec des événements politiques avaient provoqué de vastes délestages.

Le gouvernement avait alors promis des mesures fortes pour identifier les auteurs et sécuriser le réseau.

Mais à ce jour, aucun élément concret n’a été communiqué, laissant la population dans l’expectative, tandis que la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) poursuit ses opérations de contrôle et alerte sur les actes de vandalisme qui fragilisent davantage ses installations.

Dans un autre communiqué diffusé sur la télévision nationale le 11 février 2025, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) avait également dénoncé un acte de sabotage visant les installations de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG).

Ce sabotage serait à l’origine de la grave crise énergétique qui avait frappé le Grand Libreville depuis plusieurs jours.

Selon le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI à l’époque, l’attaque avait ciblé la centrale thermique d’Alénakiri, entraînant des coupures d’électricité massives et perturbant l’approvisionnement en eau dans plusieurs régions du pays.

Face à cette situation, le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, avait ordonné l’ouverture d’une enquête afin d’identifier et de traduire en justice les auteurs de cet acte criminel.

A ce jour, aucun suspect n’a été identifié ni arrêté.

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La Redaction

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