DIG / Lors de sa séance du 8 septembre 2025, le Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat Brice-Clotaire Oligui Nguéma a dénoncé avec fermeté le comportement de certains agents publics sur les réseaux sociaux, qu’il qualifie d’inacceptable et en totale contradiction avec les règles déontologiques.
Cette mise en garde cible particulièrement, croit-on, les nombreux activistes recyclés dans la fonction publique qui continuent à dénoncer certaines dérives ou à régler des comptes à des tiers via des « lives » intempestifs.
Le gouvernement rappelle, une fois de plus, que réserve, neutralité et discrétion restent des obligations fondamentales.
Tout manquement n’est plus toléré et sera sanctionné fermement, allant jusqu’à la suspension, la discipline ou la révocation.
Mais derrière cette volonté affichée de moraliser l’administration, la question demeure : combien d’agents continuent à bafouer ces principes, en utilisant les réseaux sociaux comme une tribune personnelle, au mépris des règles et de la confiance que les citoyens ont placée dans l’État ?
Une situation qui met à mal la crédibilité même de l’administration, et qui ne semble pas encore prise en main de façon efficace. La lutte contre ces dérives est-elle réellement au rendez-vous ? À suivre…



