DIG/ Alors que l’ultimatum fixé par le groupe britannique Aggreko a expiré le 21 août 2024, lequel menaçait de plonger Libreville dans le noir en raison d’une dette de 15 milliards de francs, on ne sait toujours pas grand grand chose sur la suite de cette affaire.
Surtout, que hasard du calendrier, le Grand Libreville vit ces derniers temps au rythme des délestages.
Aggreko, qui fournit 30 % de l’électricité au Grand Libreville, aurait-elle mis sa menace à exécution ?
Selon les informations du quotidien L’Union, le cash a été évité de justesse…
« Les ordres de virement ont été déposés mardi à la banque», souligne le média pro-gouvernemental.
Les deux parties, rapporte le premier quotidien national, auraient donc trouvé finalement un accord.
En effet, le Conseil d’administration de la SEEG du 14 août 2024 aurait autorisé la direction générale à contracter des crédits auprès des banques pour régler définitivement cette dette. Notamment le groupe BGFI.
« Il a été donné mandat à BGFICapital de lever des fonds auprès d’une institution financière afin de mobiliser la somme équivalente à l’apurement définitif de la dette contractée par la SEEG», indique le quotidien L’Union.
