DIG/ L’affaire « Massassa » ne finit pas de livrer son lot de révélations malgré la gêne qu’elle occasionne au sein des plus hautes institutions de la république, incapables de se prononcer sur un cas de corruption aussi flagrant impliquant la Chef de l’administration gabonaise, Rose Christiane Ossouka Raponda et son ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa.
D’après les confidences du média Africa Intelligence dans son édition du mardi 21 septembre 2021, le sac d’argent envoyé au Premier Ministre par un émissaire du cabinet Massassa contenait l’équivalent de… 450 000 euros en liquide, soit près de 300 millions de francs CFA.
Mais plus d’un mois après les faits, ni le ministère de la lutte contre la Corruption, ni la Commission nationale de Lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, encore moins le parquet de la République ne se sont publiquement saisis de cette affaire.