DIG/ Malgré le décès le 27 août 2018 à Gaeta en Italie du président du groupe Sericom, Guido Santullo, l’affaire l’opposant à l’Etat gabonais est loin d’être close.
Si les poursuites pénales sont, de facto, éteintes avec sa disparition, le procureur de Genève en Suisse reste, selon La lettre du continent, saisi.
Au titre des réparations, le Gabon entend, en effet, obtenir la saisie des comptes mis sous séquestre par la justice genevoise. Une procédure de confiscation serait en cours et devrait se poursuivre, indique le média confifendiel.
En effet, l’Etat avait porté plainte contre l’homme d’affaires franco-italien en février 2018. Ce dernier avait été mis en examen le 29 juin 2018 pour « corruption active et blanchiment d’argent ». Il devait être entendu par le procureur de Genève en Suisse en début septembre.
Offensive
Au cours de l’été, l’entrepreneur dont les comptes avaient été bloqués par la justice suisse, avait contesté la compétence des autorités genevoises. Une objection rejetée par le procureur. Mais Santullo s’apprêtait à interjeter en appel de cette décision.
D’un autre côté, les actions judiciaires initiées par le groupe Sericom contre le Gabon devraient, pour leur part, suivre leur cours, notamment devant la Chambre de commerce internationale (CCI de Paris).
Sericom réclame toujours près de 300 milliards de francs d’impayés au gouvernement qui dénonce cette créance en arguant de l’irrégularité de ses contrats obtenus de gré à gré.
(Source : La Lettre du Continent)
