Face aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante en termes de ponctualité et de fiabilité, la compagnie aérienne Afrijet a décidé de se lancer dans le créneau des vols réguliers à destination de certaines capitales provinciales du pays.
Tout en conservant son métier historique de vol à la demande, elle va désormais concurrencer les compagnies telles que la Nationale ou encore Afric Aviation, pour ne citer que ces deux là.
« Les compagnies actuelles ne respectent pas leurs passagers. Certains renoncent même à utiliser l’avion à cause de cela. Un opérateur peut bien entendu être confronté à des facteurs externes comme la météo ou une panne technique. Les passagers peuvent comprendre cela ponctuellement, car cela existe partout dans le monde. En revanche, dans le cas des retards chroniques que l’on vit au Gabon, les clients ont l’impression que leur temps ou leurs agendas sont méprisés », a indiqué l’administrateur général de la compagnie aérienne Afrijet Marc Gaffajoli.
Compte tenu de la conjoncture défavorable actuelle, Afrijet va, dans un premier temps, desservir uniquement Port-Gentil, Gamba et Franceville.
« Nous avons chaque semaine 12 fréquences sur Port-Gentil depuis 4 mois, 5 sur Franceville, et 2 fréquences sur Gamba qui démarrent le 1er Décembre. Et nous venons également d’ouvrir 2 fréquences sur Sao-Tomé. Nous allons monter progressivement en puissance. Toutes ces fréquences seront assurées, coûte que coûte. Nous n’aurons pas cette pratique qui consiste à publier des fréquences et à ne pas les tenir », a précisé Marc Gaffajoli. Avant d’ajouter : « Nous étudions prudemment l’ouverture d’autres lignes à l’intérieur du pays. Nous pensons qu’avec la crise économique actuelle caractérisée par une forte chute de trafic de passagers, ce n’est pas le meilleur moment pour ouvrir ces lignes, car le trafic est faible ».
Pour assurer ces nouvelles liaisons à l’intérieur du pays, la compagnie possède 4 avions de type ATR dont elle vante le mérite d’être le modèle par exemple en termes de rationalité économique pour couvrir tout le territoire national.
« En plus des trois Falcon qui répondent au marché historique d’Afrijet, nous disposons de 4 ATR qui ont la capacité d’absorber cette activité supplémentaire », a rassuré Mr.Gaffajoli.
