DIG/ Chargé par ses pairs de rendre ce projet effectif dans les meilleurs délais, le président du Niger, Mahamadou Issoufou, en est convaincu.
« Avec la mise en place de la Zone de libre-échange continentale, l’Afrique toute entière ne sera qu’un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront librement », a-t-il assuré le vendredi 30 juin 2017 à Addis Abeba, à l’occasion de la 31ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA.
L’UA estime que l’effectivité du libre échange permettra, d’ici 2021, de doubler la part du commerce interafricain de 14 à 28%, un gain annuel pour le continent évalué à 35 milliards de dollars.
« Nous pouvons mettre fin au paradoxe d’une Afrique qui regorge d’énormes ressources naturelles et dont les populations sont les plus pauvres du monde, une Afrique exportatrice de matières premières sans aucune transformation et dont les pays sont victimes de la détérioration des termes de l’échange, une Afrique dont la contribution au commerce mondial est marginale . », a indiqué le Chef de l’Etat nigérien.
Pour Albert Muchanga, Commissaire au Commerce et à l’Industrie de l’Union africaine, cet horizon est très proche : « Nous sommes convaincus que nous aurons un marché intégré et commercialement viable à la fin de cette année » a-t-il déclaré.
(Source : Ecofin)