DIG/ Organisé à l’initiative du ministère du Commerce et de l’Industrie, Libreville a abrité le 15 mars 2018, un atelier sur l’African Growth Opportunities Act (Agoa), cette loi américaine qui ouvre aux produits africains les portes du marché des Etats-Unis sans acquittement de taxes douanières.
Au centre des débats de cet atelier, la promotion de la créativité gabonaise sur le marché américain en termes de commerce, d’investissements et de partenariat.
« Au cours de cet atelier, nous avons essayé d’expliquer comment les entreprises gabonaises peuvent profiter de cette opportunité pour pouvoir fructifier leurs avoirs sur le marché américain. Je dirais que jusque-là, la loi a été beaucoup utilisée par les produits pétroliers. Mais de plus en plus lors de ces dernières année, nous avons des entrepreneurs locaux qui, à travers la transformation des produits locaux africains, arrivent à bénéficier de cette loi », a expliqué Kara Diallo, spécialiste de la loi Agoa
Cette plateforme d’assistance technique sur les conditions d’accès jette, par conséquent, une éclosion de l’entreprenariat afin d’encourager les instruments de diversification de l’économie.
« Le souhait qui est le notre, c’est que plus de produits soient positionnés. Il nous reste encore 7 ans pour pouvoir bénéficier de cette loi. Notre intérêt, c’est de booster effectivement les opérateurs économiques, les associer et les mettre en groupe pour que leurs produits puissent être visibles. Parce qu’individuellement ils ne peuvent pas aller, c’est mieux qu’ils se mettent en coopératives ou en association. Nous, notre œuvre c’est de les regrouper et permettre que la quantité qui est offertes aux Etats-Unis, soit une quantité acceptable mais surtout des produits de qualité », a indiqué le DG du Commerce, Vierin Georges Iboudah.
Brice Gotoa