DIG/ Malgré l’instauration des stratégies nationales, sectorielles et des politiques publiques visant à promouvoir l’égalité des chances du Genre dans le domaine de l’Agriculture, les disparités entre les hommes et les femmes sont encore nombreuses. Et pour trouver des solutions afin de mettre fin à ces inégalités sexistes, la FAO en partenariat avec la CEEAC, a organisé, le 12 juin 2018, au sein de son siège, un atelier de validation du rapport de l’évaluation de la situation du Genre dans le secteur de l’agriculture et du développement durable.
Réalisée par une consultante, Dr Mezdie Abessolo Chantal, avec l’appui des experts des institutions de la place, cette étude a permis d’identifier les disparités entre sexes dans le secteur de l’agriculture.
Celles-ci se caractérisent par les difficultés d’accès au financement, aux facteurs de production, à la formation professionnelle, aux marchés et opportunités pour ne citer que ces points, selon les données de cette étude. Par conséquent, cette situation contribue à la faible productivité agricole ainsi qu’à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, selon l’institution onusienne.
« L’égalité de genre est une question importante qui nécessite la prise en compte dans les processus de planification et stratégies de développement. Elle contribue à assurer le développement durable dans sa globalité pour mieux assurer la sécurité alimentaire pour tous et améliorer la productivité agricole, la gestion des ressources naturelles et les conditions de vie des populations rurales », a souligné le représentant de la FAO, Helder Mutéia.
Présente à cette cérémonie, la ministre de l’Egalité des chances, Estelle Ondo, a déploré le fait que « les contributions et les priorités des femmes rurales sont souvent négligées dans les processus nationaux de planification, de programmation et de budgétisation ». Elle a souhaité une augmentation des investissements à l’endroit des femmes rurales.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet de coopération technique intitulé « La réponse Genre aux plans nationaux et régionaux d’investissements agricole pour l’atteinte du Défi Faim Zéro dans la région de la CEEAC ».
Elle traduit également le partenariat entre ces deux institutions internationales et le Gabon dans la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans l’agriculture, le développement rural, la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
D.B.M