DIG/ La ministre déléguée à l’Economie, Edwige Betah, a ouvert le 18 avril 2018 à Libreville, la première session du Comité de suivi régional du programme de préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles en Afrique centrale (Ecofac 6), dans le cadre du lancement officiel du programme, autour des questions liées au développement de l’économie des aires protégées.
A l’ouverture des travaux, l’ambassadeur de l’Union européenne au Gabon, Helmut Kulitz et le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), Lee White, ont signé un contrat de subvention supplémentaire à hauteur de 2,8 millions d’euros (près de 2 milliards de francs), pour le fonctionnement des aires protégées de la Lopé, de Waka et de Mayumba pour l’année 2018.
« Il s’agit d’opérationnaliser ce cadre. Le cadre légal est là. Le cadre financier est là maintenant les 7 pays qui sont bénéficiaires de ce programme devraient se mettre d’accord sur les axes d’interventions précises. On va formuler des recommandations pour la mise en œuvre de ce programme qui vise la protection de l’environnement dans les 7 pays de la sous-région et ceci notamment dans les parcs nationaux et aires protégées », a expliqué Helmut Kulitz.
Pour le membre du gouvernement, l’objectif général de cette 1ère session est de discuter de tous les aspects (politique, juridique, institutionnel et financier) inhérents à la mise en œuvre réussie du programme, en lien avec les objectifs définis, les attentes des États ainsi que celles des populations riveraines des aires protégées.
« Il était utile de s’assurer que nos forêts et davantage nos aires protégées qui sont ciblées dans 7 pays concernés par ce programme, soient gérées avec un maximum d’accompagnement des piliers (juridique, institutionnels etc.) », a indiqué Louis Roger Essola Etoa, président du comité de pilotage régional.
Brice Gotoa