DIG/ Pourtant considéré par une très large partie de l’opinion nationale comme étant le principal responsable de la gabégie financière au sommet de l’Etat et d’être le « donneur d’ordre » de la répression sanglante d’août 2016, le président déchu Ali Bongo Ondimba ne court pas le risque d’être inquiété par la justice.
Mieux, l’ex-chef de l’Etat semble être totalement absous de toute responsabilité dans les malversations financières commis par ses anciens collaborateurs.
Déjà libre de ses mouvements, il devrait bénéficier de tous les privilèges et droits dus à un ancien chef d’État
« Monsieur Ali Bongo Ondimba, qui jouit de tous les privilèges et droits dus à un ancien chef d’État, est libre de ses mouvements dans le respect des lois en vigueur » a indiqué le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, dans un entretien exclusif accordé le 20 septembre 2023 à Jeune Afrique.
Avant de donner son avis sur ses 14 ans au pourvoir :
« Globalement, tout n’a pas été imparfait durant cette période, le pays est resté en paix.
Malheureusement, elle fut également le théâtre d’une mauvaise gouvernance au sommet de l’État.
Ce qui a fortement fragilisé le tissu économique, accentué le fossé entre les différentes classes sociales et mis à mal notre vivre-ensemble.
(…) Ce que je retiens de Monsieur Ali Bongo, c’est sa forte propension à déléguer et à créer autour de lui un cercle d’individus qui pensaient avoir raison sur tout mais n’ont rien fait de positif ».
(Source : Jeune Afrique)