DIG/ D’après le dernier rapport sur l’Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde publié en juillet 2020, 52 millions de personnes souffrent de faim en Afrique centrale et 690 millions dans le monde (8,9% de la population mondiale).
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les raisons de ces chiffres catastrophiques dans la sous-région sont multiples : faiblesse des investissements dans la production alimentaire ; marchés des produits agro-alimentaires peu développés ; conflits armés dans certains pays comme le Tchad, le Cameroun, la RDC, la RCA et la situation économique mondiale, notamment la baisse du prix du pétrole brut.
« La récente crise sanitaire mondiale soulignent la nécessité de mener une action plus audacieuse, multisectorielle et coordonnée afin d’atténuer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les systèmes alimentaires.
Il faut noter qu’entre 2005 et 20015, l’Afrique centrale a réalisé des progrès significatifs en termes de sécurité alimentaire et nutritionnelle, passant d’une prévalence de la malnutrition de 32,4% à 24,1%.
À partir de 2016, la situation a commencé à se détériorer », soutient, néanmoins le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Représentant au Gabon & Sao Tomé et Principe, Hélder Muteia.