Licenciés il y a quelque mois pour motif d’ordre économique, les anciens employés de l’entreprise Satram, font, à nouveau le pied de grue, chez leur ancien employeur.
Selon Lamine Dabo, porte-parole des manifestants, la mobilisation actuelle vise à attirer l’attention des responsables de la société Satram sur « la nécessité de régler définitivement le différend qui nous oppose, à savoir le paiement de tous nos droits, et cela dans l’intérêt de tous ».
C’est au total soixante-deux (62) déflatés, constitués de ressortissants de l’Afrique subsaharienne qui observent un sit-in devant les locaux de l’entreprise Satram à Port-Gentil, pour obliger leur ancien employeur à respecter les termes du contrat qui lie les deux parties.
« Nous ne comprenons pas que le directeur général garde un mutisme sur nos souffrances. Et pourtant, il est mentionné noir sur blanc, dans le procès-verbal signé le 22 avril 2016, que nous devrions entrer en possession de tous nos droits au plus tard le 29 avril 2016. Malheureusement, nous constatons que la hiérarchie, après le paiement du solde de tout compte, ne veut plus du tout entendre parler de nous, alors qu’il était convenu que l’entreprise nous paye cinq mois de salaire en guise de prime compensatrice. De même, rien ne nous est signifié au sujet du versement par l’entreprise du reste de nos cotisations à la CNSS, alors qu’un comité de suivi avait été mis sur pied pour suivre ce dossier », explique Lamine Dabo.
Interrogé, le chef du personnel n’a pas souhaité s’exprimer pour donner la version des faits de l’entreprise.
Brice Gotoa