ANPN : Que valent réellement nos écogardes ?

DIG/ En partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), la direction technique de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a bouclé, le mardi 25 avril 2023, sa session d’évaluation de ses écogardes.

Au total, 416 agents de terrain de l’ANPN ont été contraints de se soumettre à cet exercice. Le deuxième du genre en moins de quatre ans.

Les évaluations ont porté sur la culture générale, la géolocalisation, les matières militaires, le sport et la marche en forêt.

Pour le Secrétaire exécutif de l’ANPN, Christian Tchemambela, cette initiative ayant débuté le 22 avril 2023 a, avant tout, pour objectif de permettre à l’ANPN de faire un inventaire de ses effectifs écogardes.

Mais également de détecter les meilleurs éléments capables d’intervenir sur des missions de terrain telles que celles liées à la lutte contre l’orpaillage illégale, la foresterie illégale, le braconnage tout azimut.

« Les missions de l’ANPN ont aujourd’hui beaucoup évolué. D’autres enjeux tels que la question du conflit homme-éléphant se sont ajoutés à nos défis de terrain. Ce conflit nécessite également que notre personnel puisse avoir une approche plus pédagogique », a fait constater Christian Tchemambela.

Cette évaluation s’inscrit dans la droite ligne de la lettre de cadrage initiée par ce dernier il y a quelques années. Dans cette lettre, a expliqué le patron de l’ANPN, il était question pour l’entité qu’il dirige de faire le point sur son capital humain.

« L’objectif recherché est celui de connaître qui sont potentiellement nos meilleurs éléments », a-t-il fait remarquer. Ce qui permet de faire le tri entre ceux des écogardes ayant des aptitudes à faire le terrain et ceux qui seront affectés à des missions moins difficiles en raison de leur situation.

Pour Marie Sennequier, directrice de l’AFD, la contribution de la structure qu’elle dirige s’inscrit dans le cadre de l’accord de conversion de la dette signé entre la France et le Gabon. Celui-ci vise à soutenir le développement du massif forestier gabonais.

« Dans le cadre de ce projet, nous avons décidé ensemble, de faire cette évaluation des écogardes. En fait, l’accord de conversion de la dette finance cette évaluation des écogardes », a expliqué Marie Sennequier.

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La Redaction

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