DIG/ Au bord de la banqueroute, il y a encore quelques mois, Pizolub sort progressivement la tête de l’eau.
En effet, le nouveau directeur général de cette entreprise, Joêl Pono Opapé, multiplie les initiatives pour remettre la société – qui fête ses 40 ans le 22 septembre prochain – sur les bons rails.
La dernière en date est l’abandon de l’approvisionnement en huiles de base via les pétroliers au profit des flexi-contenaires (contenaires disposant des poches du produit à l’intérieur) réputés plus économiques.
« L’approvisionnement des huiles de base se fait actuellement par flexi-contenaire de 21 tonnes en lieu et place de navire, d’autant que la capacité de stockage de Pizolub ne permettant pas de commander un navire entier, l’obligeait à procéder à des groupages avec d’autres blending qui n’étaient pas toujours prêts à acheter au même moment, occasionnant plusieurs arrêts de l’usine », a indiqué Cédric Aganga, directeur technique, lors de la présentation du nouveau procédé à la presse.
Le pétrolier accostait au quai de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). De là, le produit était déchargé à travers les pipes d’environ 1000 mètres connectés à la base de stockage de Pizolub.
« Le coût financier pour s’offrir 2000 tonnes était assez énorme pour Pizolub » a souligné Cédric Aganga, ajoutant que le nouveau système de transport est plus expéditif et moins onéreux.
« Pizolub sera approvisionné par mois à flux tendu, à raison de 550 tonnes/mois pour seulement 300 millions de francs Cfa alors que le coût du même service oscillait entre 1,2 milliaird à 1,4 milliard » a-t-il soutenu.
Fini donc les ruptures de stocks en huiles de base qui pénalisaient l’usine !