Assala Gabon pourrait coûter plus de 1000 milliards de francs au Gabon   

DIG/ Le rachat d’Assala Gabon par les autorités de la Transition se précise.

Le ministre du Pétrole Marcel Abéké a eu, le 6 janvier 2023, une importante séance de travail avec ses collègues ministre du Budget et des Comptes publics, Charles Mba et de l’Economie, Mays Mouissi.

Les trois membres du gouvernement ont échangé sur la mise en œuvre des instructions du président la République, Brice-Clotaire Oligui Nguéma, de faire exercer le droit de préemption de l’Etat dans le rachat des actifs de la société Assala.

D’après plusieurs experts du secteur pétrolier, bien que certainement rentable à long terme, cette opération pourrait, néanmoins, coûter très chère à l’Etat.

Ils évoquent le montant faramineux de plus de 1000 milliards de francs CFA que le gouvernement devrait mobiliser sur les marchés internationaux.

Et cela dans un contexte où plusieurs instances internationales « boudent » encore l’acte dit salvateur des militaires gabonais, réclamant au plus vite, un retour à l’ordre constitutionnel.

« Le droit de veto mis en exergue par l’Etat gabonais dans le rachat des actifs d’Assala entraîne plusieurs conséquences, notamment sur le plan financier.

D’abord, si le rachat de ses actifs par Maurel et Prom n’aurait coûté que 450 milliards de FCFA et aurait permis à l’Etat Gabonais d’engranger 500 milliards de FCFa de bonus, il n’en sera rien.

Pis encore, l’Etat devra non seulement s’acquitter d’une facture de 1150 milliards de FCFA dans cette opération et mettre d’autre milliards pour mettre tous les champs en activité.

De plus, dans ce genre de situations, en cas de préemption, il y a des délais à respecter.

Face à la situation actuelle de notre pays, des doutes persistent sur la possibilité de lever des fonds sur le marché international en raison de la durée de la Transition qui arrive à son terme », prévient un expert.

 

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La Redaction

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